Airmid

Panthéon d'origine : Celte
 
Fiche d'identité : Airmid, fille de la déesse de la médecine Dian Cécht, porte une grande cape munie de multiples poches dans lesquelles elle a rangé un peu de chaque plante.
La légende raconte que Dian Cécht avait tué l'un de ses fils car il était meilleur médecin qu'elle, et airmid alla cueillir les plantes poussant sur sa tombe pour pouvoir guérir tous les maux grâce à elles. Airmid connaissait chaque plante et son emplacement sur sa cape par coeur. Son père retourna sa cape dans tous les sens afin que les herbes ne soient plus à leur place et qu'Airmid et les mortels ne découvrent ainsi jamais le secret de l'immortalité à laquelle ils auraient pu accéder grâce aux plantes.


 

Domaine d'action : Elle est une déesse de la médecine, del'herboristerie, et de la magie des plantes.

     Epona

Panthéon d'origine : Celte
 
Fiche d'identité : Grande Déesse-jument des Gaulois, puis des Gallo-Romains. On la voit souvent avec une pomme, un enfant, un oiseau, un chiot.


 

Domaine d'action : Elle a comme équivalents Rigantona (probablement pré-celtique), Rhiannon (actuel Pays de Galles), Macha (Irlande). Elle a été transformée en Sainte Reine par les chrétiens. En temps que Jument divine elle assure le transfert des âmes dans l'autre monde. Elle couvrait aussi au départ la fonction guerrière, puis son rôle s'est attenué et elle est devenue protectrice des cavaliers, des conducteurs, des voyageurs en général.

     Morrigane

Panthéon d'origine : Celte
 
Fiche d'identité : La triple Déesse des Tuatha des danaan, étrange et mystérieuse. Lors des batailles elle arbore des formes animales, on l'invoque en imitant le cri du corbeau. Elle apparait alors "Basanée, rapide, large de machoires, barbouillée de suie et louchant de l'oeil gauche".


 

Domaine d'action : Déesse de l'Amour et de la mort, de la sexualité et de la fureur, elle est une des composantes de la triade Bobdh/Macha/Morrigane. Sous forme de trois corneilles elle assiste Cuchulainn mourant en se posant sur son épaule. Sous le nom de Morrigu, elle annonce la fin du monde après la seconde bataille de Mag tured (une fin en forme de décadence).
C'est une déesse initiatrice pour les jeunes guerriers, car inspiratrice des "sorcières" qui offraient "l'amitié de la cuisse" aux jeunes hommes qui venaient apprendre les mystères de l'amour et de la guerre.