Traduction en français et vieux français de C. Lelièvre, 1999. Reproduit ici avec autorisation.
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Introduction
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VIII. Des autres secrets
1. Des voies de la magie
On dit que le symbole sur l'athamé
[Ndt.: l’étoile à huit branches] représente,
entre autre chose,
les huits sentiers qui mènent au Centre et les huits voies pour faire de la magie.
Ce sont:
1. La méditation ou la concentration
2. Les chants, les sorts, les invocations. Invoquer la Déesse, etc.
3. La projection du corps astral, ou transe.
4. L'encens, les drogues, le vin, etc. Toute potion qui libère l'esprit.
5. La danse.
6. Le contrôle du sang. L'utilisation des cordes.
7. Le martinet.
8. Le grand Rite.
Tu peux combiner plusieurs de ces méthodes afin de produire plus de pouvoir.
Cinq choses sont nécessaires pour pratiquer l'Art avec succès:
1. L'intention. Il te faut une absolue volonté de réussir,
une inébranlable foi dans ton succès et la détermination requise pour vaincre tous les obstacles.
2. La préparation. Tu dois être correctement préparé.
3. L'invocation. Les Puissances doivent être invoquées.
4. La consécration. Le Cercle doit être correctement évoqué et consacré, et tes outils doivent être proprement consacrés.
5. La purification. Tu dois être purifié.
Ainsi, cinq choses sont requises avant de commencer,
et huit sentiers mènent ensuite au Centre.
Par exemple, tu peux combiner 4, 5, 6, 7 et 8 ensemble dans un rituel;
ou 4, 6 et 7 ensemble avec 1, 2 et peut-être 3.
Plus tu combines, plus la puissance croît.
Il n'est pas conuenable de presenter à la Deesse une offrande comptant moins de quarante escourgées,
& uoici le secret: les nombres fauorables sont 3, 7, 9 & trois foys 7, c'est à dire 21.
Additionnés ces nombres font quarante,
ce qui signifie qu'un nombre moins parfait & moins fauorable ne seroit pas une parfaite priere.
De mesme, le quintuple salut est cinq,
bien qu'il y ayt 8 baisez;
car il y a deux pieds, deux genoulx & deux poitrines.
Et cincques foys huit uaut quarante.
De mesme, il y a 8 outils de trauail & le pentacle est 5;
& cinques fois huits font quarante.
(Note: 8 plus 5 fait 13. 8 multiplié par 5 fait 40)
2. Du pouvoir
Le pouvoir est latent dans le corps et peut être tiré et utilisé par les habiles.
Cependant, il va se dissiper rapidement,
à moins qu'il ne soit confiné dans un cercle.
Le pouvoir est exudé du corps par la peau et probablement par les orifices du corps;
tu devrais donc te préparer correctement.
La moindre saleté gâche tout,
ce qui montre l'importance d'une propreté irréprochable.
L'attitude est d'une grande importance,
aussi,
ne travaille que dans un esprit de réuérence.
Si nécessaire,
prendre un peu de vin et répéter pendant la cérémonie peut aider à produire le pouuoir.
D'autres boissons fortes et drogues peuvent être utilisées,
mais il importe d'être tempéré.
Tu ne pourras maîtriser le pouvoir évoqué si tu es le moindrement confus.
La façon la plus simple,
c'est de danser en entonnant un chant monotone,
lentement d’abord,
puis en accroissant graduellement le tempo jusqu'à étourdissement.
Les appels peuvent alors être utilisés,
mais même les cris sauvages et dénués de signification produisent du pouvoir.
Cependant, cette méthode enflamme l'esprit et complique la maîtrise du pouvoir,
quoique la maîtrise puisse être aquise auec de la pratique.
Le martinet est une bien meilleure façon,
puisqu'il stimule et excite le corps et l'esprit tout à la fois,
quoiqu'il permette de conserver la maîtrise.
La Grande Union est de loin la meilleure méthode.
Elle libère un énorme pouvoir,
mais les conditions et les circonstances la rendent difficiles à maîtriser par l'esprit les premières fois.
Encore une fois,
cela dépend de la pratique et de la force naturelle de la volonté de l'opérateur,
et dans une moindre mesure,
de celle de ses assistants.
Si plusieurs assistants expérimentés sont présents,
comme autrefois,
et si les volontés sont correctement accordées,
des merveilles adviennent.
Les magiciens noirs sacrifient du sang,
et quoique nous tenions cette méthode pour ignoble,
nous ne pouvons nier son efficacité.
Au lieu d'exuder lentement,
comme dans notre méthode,
le pouvoir surgit violemment du sang fraîchement versé.
La terreur et l'angoisse de la victime ajoutent en intensité,
et un petit animal peut susciter un énorme pouvoir.
Cependant,
il est difficile pour l'esprit humain de maîtriser le pouvoir qui émane d'un esprit animal inférieur.
Les sorciers prétendent avoir des méthodes pour y arriver,
et cela est d'autant plus aisé que l'animal sacrifié est supérieur.
Lorsque la victime est humaine, le problème disparaît totalement.
(La pratique est abominable, mais c'est ainsi).
Les prêtres le savent bien,
eux qui accumulent un énorme pouuoir par la souffrance et la terreur des victimes des autodafés
(les feux agissant à peu près comme les cercles).
Les flagellants du temps jadis évoquaient certainement le pouvoir,
mais il était perdu, puisqu'il n'était pas confiné dans un cercle.
Cependant,
la quantité de pouvoir généré était si grande et si continue
que n'importe quel initié pouvait l'harnacher et l'utiliser de la même façon.
On chuchotte qu'une victime humaine consentante pourvue d'assistants hautement expérimentés
pouvait réaliser des miracles lorque son esprit restait fixé sur le Grand Oeuvre.
Mais de cela je ne parlerai pas.
3. De la préparation convenable
Nu, mais des sandales (non des souliers) peuvent être portés.
Pour l'initiation,
attache les mains derrière le dos,
à la hauteur des reins,
puis attache le cordon autour du cou en formant une laisse qui pende devant la gorge.
(Ainsi, les bras forment un triangle sur le dos).
Quand l'initié s'agenouille devant l'autel,
la laisse est attachée à un anneau fixé à l'autel.
Un petit cordon est attaché comme une jarretière à la jambe gauche de l'initié,
juste au dessus du genou,
le bout rentré.
Un autre cordon est attaché autour du mollet droit,
le bout rentré afin de ne pas nuire au déplacement.
Ces cordons sont utilisés pour attacher solidement l'initié
lorsqu'il s'agenouille devant l'autel,
et ils doivent être assez long pour servir cet usage.
Les genoux aussi doivent être solidement liés.
Cela doit être fait avec précaution.
Si l'aspirant se plaint de douleurs,
le lien doit être relâché quelque peu. Si tu veux induire un état de transe par rétention du flot sanguin,
un léger inconfort suffit,
alors qu'un grand inconfort retiendrait la transe.
Il faut donc prendre le temps d'ajuster le lien jusqu'à tension idéale,
et seul l'aspirant peut t'aider à y arriver.
(Bien sûr, cela ne s'applique pas à l'initiation,
puisque la transe n'est pas désirée,
mais aux fins du rituel,
il est bon que l'initié soit attaché assez solidement pour se sentir absolument impuissant,
mais sans inconfort.)
La mesure au premier degré est prise de cette façon:
la hauteur du cou, du coeur et du sexe.
Si quelqu'un se rend coupable en trahissant les secrets,
la coutume veux que ses mesures soient enterrées à minuit dans un marécage,
et qu'il soit maudit en disant :
« puisses-tu pourrir comme tes mesures ».
4. De la danse de réunion
La demoiselle doit conduire.
Un homme doit placer ses deux mains sur sa taille,
se tenant derrière elle,
et ainsi de suite en alternant hommes et femmes.
Ainsi la demoiselle mène la danse et tous la suivent.
À la fin, elle dirige le groupe dans une spirale dextrogyre.
Lorsqu'elle rejoint le centre
(et il est préférable qu'il soit marqué d'une pierre)
elle se retourne et embrasse chaque homme venant à elle.
De même, chaque personne arrivant au centre se retourne,
les hommes embrassant les femmes,
et les femmes embrassant les hommes.
En suivant la musique,
ce jeu est plein de gaieté,
mais il faut s'exercer pour y arriver bien.
Notes que les musiciens doivent observer les danseurs et accélérer ou ralentir le tempo comme il convient.
Pour les débutants la musique doit être lente sans quoi il y aura confusion.
Cela est excellent pour présenter les gens après une grande assemblée.
5. Des Cris
Jadis on utilisait plusieurs chants et cris,
et surtout pour danser.
Nous avons oublié plusieurs de ces chansons;
mais nous savons qu'on utilisait les cris
« IAU »,
« HAU »,
qui ressemblent aux cris
« ÉVO » ou ‘ÉVOÉ’ des anciens.
Plusieurs d'entre-eux dépendaient de la prononciation.
Dans ma jeunesse, quand j'entendais le cri
« IAU »,
il me semblait entendre
« AEIOU », ou plutôt « HAAEE IOOUU » ou « AA EE IOOOOUU ».
C'est la façon de les prolonger qui en fait des cris convenables.
Cela suggère qu'il s'agissait des initiales d'une invocation,
comme ‘AGLA’ jadis.
On raconte que c'est le cas pour l'alphabet hébreux en entier,
et qu'il était récité comme un puissant charme.
En out cas, il est certain que ces cris ont de puissants effets durant les danses,
comme je l'ai moi-même constatée.
Les autres cris sont
« IEHOVA » et « EHEIE ».
De même « HO HO HO ISE ISE ISE ».
« IEO VEO VEO VEO VEOU OROU OU OVOVO »
pourrait être un sort,
mais c'est plus probablement un appel,
à l'instar du « ÉVOÉ ÉVOÉ »
des Grecs et du « ÉVÉ HO! » des marins.
« Emen hetan » et « Ab hur, ab hus »
semblent être des appels,
tout comme le « horse and hattacok,
horse and go!
Horse and pellatis, go, go, go! »
et le « toure-loure, dansons alentour ».
« Thout, tout a tout tout,
throughout and about
» et « rentum tormentum »
sont probalement des tentatives mal prononcées de restituer des formules anciennes,
quoi qu'ils aient peut être été inventé
par quelque malheureux torturé pour taire la véritable formule.
6. Du cône de pouvoir
Ceci pourrait bien être l'ancienne façon.
Le cercle est marqué et les gens étaient placés à l'entour pour fouetter les danseurs.
Un feu ou une chandelle était à l'intérieur,
à l'endroit où les objets de culte sont censés être.
Tous faisaient alors une ronde jusqu'à ce qu'ils sentent avoir libéré assez de pouvoir.
S'il s'agissait d'un rite de banissement,
ils commençaient par tourner de façon dextrogyre pour finir de façon sinistrogyre,
avec plusieurs ronde dans chaque sens.
Ils formaient enfin une file,
et se tenant par la main,
couraient vers le feu et criaient ce qu'ils désiraient.
Ils continuaient jusqu'à l'épuisement ou jusqu'à ce que quelqu'un défaille,
lorsqu'ils pensaient avoir porté le sort à destination.
7. Des épreuves de l’art magicque
Apprend la leczon de l'esprit qui ua chargé de deshonneur,
car c'est l'esprit qui arreste les epaules & non le poids.
L'armure est lourde,
mais c'est un noble fardeau & les hommes s'y tiennent droits.
Contraindre & limiter un sens sert à accroitre la concentration d'un aultre.
Fermer les paupierres aide à ouir.
De mesme, lier les mains de l'initiée accroyt les perceptions mentales,
tandis que l’escourge augmente la uision interne.
Ainsi, l'initiée trauerse fierement,
comme vne princesse,
sachant que cela sert à accroitre sa gloire.
Cependant, cela n'est possible qu'auec l'aide d'vne autre intelligence,
& dans vn cercle,
pour euiter la dissipation du pouuoir generé.
Les prestres tentent de faire de mesme auec leurs flagellations
& mortifications de la chair.
Manquant l'aide des liens,
& leur attention estant detournée par la flagellation elle-mesme,
ils dissipent rapidement le peu de pouuoir qu'ils generent.
Il n'est pas etonnant qu'ils echouassent souuent,
puisqu'ils ne trauaillent normalement pas dans un cercle.
Les moines & ermites y arriuent mieulx,
puisqu'ils operent dans de minuscules cellulles & grottes,
qui agissent vn peu comme des cercles.
8. Pour la clairvoyance
La clairvoyance vient à différentes personnes de différentes façons.
Elle vient parfois naturellement,
mais peut être induite de plusieurs manières.
La méditation profonde et prolongée peut suffire,
mais seulement si tu es doué,
et habituellement,
un long jeûne est nécessaire.
Jadis les moines et les soeurs obtenaient la clairvoyance par de longues vigiles,
combinées avec le jeûne et la flagellation jusqu'au sang.
D'autres mortifications de la chair étaient pratiquées qui donnaient des visions.
En Orient on s'infligeait différents tourments tout en s'asseyant en position de crampe,
ce qui retardait le flot sanguin.
Longue et continues,
ces pénitences donnaient de bons résultats.
L'Art nous enseigne une méthode plus aisée,
qui consistent à intensifier l'imagination tout en maîtrisant la circulation sanguine,
et la meilleure façon d'y arriver est d’utilise les rituels.
L'encens est bonne pour appaiser les esprits,
elle induit la relaxation chez l'aspirant et aide à créer une athmosphère propice à la suggestion.
La myrrhe, la gomme mastique, les racines de rue aromatique,
l'écorce de cannelle, le musc, le genièvre, le santal et l'ambre gris sont tous valables,
mais l'encens de patchouli est le plus efficace.
Après la formation du cercle,
lorsque tout est correctement préparé,
l'aspirant doit d'abord lier et amener son tuteur dans le cercle,
invoquer les esprits appropriés pour l'opération,
danser en rond jusqu'à l'étourdissement,
tout en invoquant et annonçant l'objet des travaux.
Enfin, il doit utiliser le martinet.
Cela fait, le tuteur doir lier l'aspirant à son tour,
juste assez pour retarder légèrement le sang sans causer d'inconfort.
Ils dansent en rond encore une fois.
Devant l'autel, le tuteur flagelle son pupille avec des coups légers,
constants et monotones.
Il importe que le pupille voit venir les coups,
de manière à n'entraîner qu'une douleur fugitive et à fouetter l'imagination.
Il importe que les coups soient légers,
le but n'étant que d'augmenter l'influx sur le dos pour diminuer celui de la tête.
Combiné avec des liens légers,
cela ralentit la circulation sanguine et induit une stupeur somnolente.
Le tuteur doit rester attentif,
et dès que l'aspirant parle ou dort,
il doit cesser la flagellation.
Le tuteur doit aussi veiller à ce que le pupille ne refroidisse pas.
Si le pupille lutte ou semble en détresse il faut le réveiller sur le champs.
Ne sois pas découragé si les résultats ne surviennent pas dès la première expérience.
Les effets se font habituellement sentir après deux ou trois essais.
Les effets viendront après deux ou trois expériences,
puis ils se manifesteront plus rapidement.
Bientôt, le rituel pourra être abrégé,
mais n'oublie jamais d'invoquer la Déesse ou de former le cercle.
Pour de meilleurs résultats il est préférables de trop ritualiser les premières fois.
On a constaté que cette pratique créait des liens affectifs entre l'aspirant et le tuteur,
et cela facilite les résultats s'il en est ainsi.
Si pour quelque raison il était indésirable qu'une telle affection naisse,
cela peut être évité.
Dès le début,
on s'accordera sur la nature fraternelle ou parentale de cette affection.
Souviens-toi qu'il faut évoquer le cercle correctement pour éviter de dissiper le pouvoir généré.
Le cercle est aussi une barrière contre toutes forces gênante ou malfaisante,
car pour obtenir de bons résultats tu dois te débarasser de toutes perturbations.
Souviens-toi que l’obscurité,
la flamme des chandelles,
l'encens et le mouvement régulier du martinet ne sont pas des effets de scène.
Ce sont des instruments mécaniques pour stimuler la suggestion,
laquelle ouvre les portes de l'extase,
confère la connaissance et permet de communier avec la Déesse.
Une fois parvenu,
le rituel devient inutile puisque tu maintiens l'extase à volonté.
Cependant, le rituel demeure le meilleur moyen jusqu'à ce moment,
ou lorsque tu désires guider un compagnon vers la béatitude.
9. Pour quitter son corps
Il est mal avisé de tenter de quitter son corps sans avoir préalablement obtenu la clairvoyance.
Le rituel de clairvoyance peut être utilisé,
mais trouve d'abord un coussin confortable.
Agenouilles-toi de sorte que tes cuisses,
ton ventre et ta poitrine soient bien appuyés,
les bras tendus en avant et attachés de chaque côté,
de sorte que tu te sentes vraiment poussé en avant.
Alors que la transe s'induit,
tu devrais sentir un courant t'entraîner vers le sommet de ta tête.
Le martinet doit avoir un mouvement de tirant,
comme pour te retenir en arrière.
Les deux volontés doivent s'accorder en conservant une tension égale et constante.
Lorsque vient la transe,
le tuteur peut t’aider en t'appellant doucement par ton nom.
Tu te sentiras probablement tiré hors de ton corps,
comme si tu entrait dans un étroit passage,
et tu seras debout derrière ton tuteur,
voyant ton corps sur le coussin.
Tente d'abord d'entrer en communication avec ton tuteur.
S'il est clairvoyant,
il te verras probablement.
Au début, ne t'éloignes pas trop,
et il est préférable d'être accompagné par quelqu'un d'expérimenté.
Note: lorsque tu désires regagner ton corps afin que l'esprit et la matière coïncident à nouveau,
PENSE A TES PIEDS.
Cela entraînera le retour en place.
10. Les outils magicques
Selon la tradition,
les meilleures matières pour fabriquer les outils sont celles qui ont été vivantes,
par opposition aux matières artificielles.
Ainsi,
le bois ou l'ivoire font de meilleures baguettes que le metal,
qui est plus approprié pour les épées ou couteaux.
Pour les talismans,
le vélin est préférable au papier manufacturé,
etc. De même,
les objets façonnés à la main sont valables,
puisqu'ils sont habités par la vie.
11. Pour fabriquer un chrême d’onction
Prendre vn plat en ceramique à moitié rempli de sayndoux ou d'huile d'oliue.
Aiouter des feuilles de menthe chifonnées.
Mettre au bain-marie.
Remuer de temps à autre.
Après quatre ou cinq heures filtrer à trauers vne etoffe à fromage & remettre dans le plat.
Aiouter de nouuelles feuilles iusqu'à ce que le parfum soit intense.
Faire la mesme chose auec de la mariolaine,
du thym & des feuilles seches de patchouli,
sy tu en as (car ce sont les meilleures).
Lorsque les huiles sont fortement parfumées,
les melanger & sceller le tout dans vne iarre hermetique.
Oindre derriere les oreilles,
sur la gorge,
sur la poitrine
& le sein.
Dans les rituels de benediction,
oindre les genoux
& les iambes,
& de mesme pour les rituels liés aux uoyages ou à la guerre.
12. Autres
Une note sur la bénédiction du vin et des gâteaux.
On raconte qu'autrefois la bière et l'hydromel étaient souvent utilisés au lieu du vin.
On dit que des spiritueux ou n'importe quoi peut être utilisé,
« pourvu que ce soit vivant ».
Tous sont frères et soeurs.
C'est pour cette raison que même la grande-prêtresse doit se soumettre à l’escourgée.
Si tu es tenté d'admettre ou de te vanter d'appartenir au culte,
souviens-toi que tu mets tes frères et soeurs en danger.
Bien que les bûchers de la persécution soient aujourd’hui éteints,
qui sait lorsqu'ils flamberont de nouveau?
Plusieurs prêtres connaissent nos secrets.
Ils savent fort bien que si la bigoterie s'appaise,
et que si les joies de notre culte sont révélées,
plusieurs voudront le joindre,
affaiblissant ainsi le pouvoir des Églises.
Si nous acceptons trop de recrues,
les bûchers pourraient flamber à nouveau.
Ainsi, garde toujours les secrets.
Ceux qui participent aux rituels doivent savoir exactement quels résultats ils souhaitent obtenir
et doivent garder leur esprit fermement fixé sur le résultat désiré,
sans flancher.
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